L’art de la tapisserie a toujours sa place à la Galerie Jabert , achat - vente et un atelier de restauration et nettoyage de tapisserie ancienne ou contemporaine et de création de tapis d’artiste et tapis Contemporaine est à votre disposition.
Maxime Jabert, expert agrée reconnu dans le domaine de la tapisserie ancienne, tapisserie d'Aubusson, tapisserie de Bruxelles et de tapis de collection et son équipe vous accueil à la Galerie Jabert à Paris où collectionneurs et amateurs d’art du monde entier sont accueillis au 78, Av Suffren 75015 - Paris, à quelques pas de la tour Eiffel , le centre des Antiquaire du Village Suisse. Depuis trois génération, rigueur du travail, qualité, rareté de ces pièces et fiabilité des choix ont permis à la galerie parisienne d’asseoir la réputation de la Galerie Jabert.
L’équipe de Galerie Jabert vous accueillera avec grand plaisir dans cette galerie au charme intact.
Grâce à ses tapisseries, la ville d’Audenarde était connue partout dans le monde. Au 16ième siècle, le siècle d’or, plus de la moitié de la population travaillait dans l’industrie textile. Surtout les verdures, des tapisseries caractérisées par la couleur verte et les paysages merveilleux, étaient populaires.
À Audenarde, la tapisserie s’est développée depuis les dernières décennies du 14e siècle. Cette industrie a donné à Audenarde une dimension interrégionale et même internationale. La ville est devenue l’un des centres de tapisserie les plus importants en Flandre, outre Arras (F), Tournai, Bruxelles, Anvers, Gand et Bruges. Les tapisseries d’Audenarde connaissaient un grand débouché: elles étaient exportées partout en Europe Occidentale.
La première mention dans les archives de la tapisserie à Audenarde remonte à 1368. Cependant, le métier n’a connu son vrai essor qu’à partir du 15e siècle : une charte de fondation de la guilde de Sainte Barbara (1441) fait mention de l’association des tapissiers. Au 16e siècle, la production de tapisseries à Audenarde atteignit son apogée. Les œuvres de cette période, produites en grandes quantités, étaient de très haute qualité et présentaient une très grande variété. Aussi la ville passa- t-elle assez vite à la promulgation de l’ordonnance générale de Charles Quint au sujet de la tapisserie (datant du 16 mai 1544), dans laquelle était accordée, entre autres, une place centrale à la gestion de la qualité.
Dès lors, il était obligatoire de tisser une marque de ville et une marque déposée de tisserand dans la bordure des tapisseries, pour que l’origine en soit incontestable Les plus vieilles tapisseries conservées jusqu’à présent datent de la première moitié du 16e siècle.
En conséquence des troubles religieux du début du 17e siècle, un grand nombre de tisserands audenardais quittèrent la ville pour s’installer à l’étranger. Même après la restauration du régime espagnol, la tapisserie audenardaise n’a plus su retrouver son élan
d’antan. Pourtant, des documents montrent qu’on y produisait toujours une quantité considérable de tapisseries.
À Audenarde, on a tissé des tapisseries jusqu’à la fin du 18e siècle, quoique le nombre de commerçants décrût continuellement, et que la ville subît la concurrence de la France, due aux évolutions du goût et de la mode.
Conseil Pour Acheter une Tapisserie Ancienne :
L’origine de la création d’une tapisserie est une commande, tirée d’un sujet choisi, vient ensuite le talent du tisserand, et les matériels utilisés pour le tissage de la tapisserie :
Le sujet traité par le peintre, le peintre cartonnier réalise le carton et le lissier évalue la quantité de matériaux (laine, soie, fils d’or et d’argent) dont il a besoin. On appelle cette opération le kilotage.
Une fois ces étapes préliminaires réalisées, le tissage proprement dit peut commencer ; La tapisserie résulte de l’entrecroisement de fils de trame colorés sur une armature en fils de chaîne.
La qualité des teintures et de la laine joue également un rôle très important dans la qualité de la tapisserie. Tissés en haute ou basse lice, c'est-à-dire sur un métier placé au vertical ou à l’horizontal, les fils de trame colorés forment le décor en passant à travers les fils de chaine tendus et unis qu’ils couvrent entièrement.
Tapisserie Ancienne En Vente :
On trouve des tapisseries anciennes dans les galeries spécialisées ou en vente publique pour quelques milliers d’euros (de 1.500 à 5000 euros pour une charmante verdure d’Aubusson) à une ou à plusieurs centaines de milliers d’euros pour les pièces rares et exceptionnelles.
L’inconvenante des salles de vente ; difficile d’apprécier ou vérifier l’état de conservation de la tapisserie. Premièrement elles sont exposées en hauteur, très loin, par conséquence les défauts ne se voient pas vraiment. Deuxièmement vous n’avez aucun recours contre le commissaire-priseur, étant donné qu’il a marqué le mention « restauration ou dans l’état ».
Conseils Lors de Votre Achat d’une Tapisserie Ancienne :
Avant d’acheter une tapisserie ancienne, il faut prêter attention à son état de conservation, critère essentiel dans la valeur de la pièce. Il faut ainsi vérifier :
- Si la tapisserie est coupée ou entière, si ses bordures sont d’origine ou rapportées.
- Si la tapisserie est en bon état général, ou si elle comporte beaucoup de parties restaurées ou de patchs (morceau d’une autre tapisserie ajouté).
- Si elle n’est pas rentrayée, c'est-à-dire coupée et ensuite recousue. C’était souvent le cas au 19è siècle où les tapisseries anciennes étaient utilisées comme de la tenture murale et étaient coupées pour le passage d’une porte, d’une fenêtre ou d’une cheminée.
- Si la tapisserie n’a pas de partie repeinte pour cacher l’usure ou manque de laine dans le tissage, regardez en particulier les parties brunes ou noires souvent plus usées.
- Les parties en soie les plus claires sont-elles «cuites» ou désagrégées ?
Grattez avec l’ongle et constatez si vous avez de la poudre claire sur le doigt.
- Si la tapisserie n’a pas été retournée car elle était trop passée, c'est-à-dire si les fils de l’envers plus vifs et frais ont été repassés sur l’endroit. Les coloris sur l’endroit sont alors très vifs et frais mais présente une boursouflure. Cela est rare, car cela prend beaucoup de temps.
Comment distinguer une vraie tapisserie d’une fausse ?
Malheureusement, Il existe des tapisseries » Faux », faite en Chine au XXème siècle.
Bien évidemment le prix est moins cher qu’une tapisserie authentique.
Les experts en tapisserie les détectent en une seconde, l’exécution des visages, les feuilles, les détails sont mal faits. En ce qui concerne les coloris, ils utilisent des couleurs chimique (lavée à l’acide) pour donner un air ancien, et difficile pour les clients peu avertis de les connaître.
On rencontre aussi des tapisseries de style, tissées à la machine à l’imitation de modèles plus anciens, mais avec des teintures synthétiques résistants beaucoup moins bien à la lumière : le traitement des personnages est raide, les dimensions des tapisseries plus petites et les couleurs souvent très passées.