VENTE ACHAT TAPISSERIE ANCIENNE | BRUXELLES | FLANDRES
Maxime JABERT, Expert Agréé dans les domaines du tapis et des tapisseries anciennes :
Tapisseries de la Marche, tapisseries de Felletin, tapisserie d’Aubusson, tapisseries du Val-de-Loire, tapisserie de Tours, tapisserie de Paris (Saint Marcel et la Trinité), tapisseries des Gobelins, tapisseries de Fontainebleau, tapisseries de Maincy, tapisseries de Beauvais, tapisseries de Lilles, tapisseries d’Arras, tapisseries de Tournai, tapisseries d’Audenarde, tapisseries d’Enghien, tapisseries de Gramont, tapisseries des Flandres, tapisseries de Bruxelles, tapisseries d’Anvers, tapisseries flamandes, tapisseries de Mantoue, tapisseries italiennes, tapisseries de Berlin, tapisseries Allemandes, tapisseries de Saint Petersburg, tapisseries Russes.
Tapisserie d’aubusson : Les tapisseries sont des tissages ornementaux réalisés à la main par des ouvriers lissiers sur un métier à tisser. Le
décor est réalisé en même temps que le support. Ce sont des artistes peintres qui dessinent et peignent les
modèles mis ensuite à l’échelle par les cartonniers pour être exécutés par les lissiers.
En France, depuis le XVIe
siècle, de nombreux ateliers de tapisseries s’étaient installés à Aubusson et Felletin dans
le Limousin. Ils devinrent manufacture royale en 1665 sous Louis XIV. On y tissait principalement de la laine
teinte. Les sujets pouvaient être naturalistes (les verdures) ou historiés comme les tapisseries de Gramont dont
les thèmes ont été puisés dans la mythologie antique. Des bordures décoratives enjolivaient les œuvres.
Mobilier de luxe, les tapisseries faisaient partie du mode de vie seigneurial. Suspendues aux murs, elles étaient
décoratives, réchauffaient les murs l’hiver, et pouvaient être facilement transportées d’un château à un autre.
De nos jours, les tapisseries anciennes sont malheureusement fréquemment décolorées à cause de l’action de la
lumière sur des colorants souvent d’origine végétale alors qu’une grande importance était donnée aux couleurs
et à la multiplicité des nuances. Seul le bleu indigo, obtenu des feuilles de l’indigotier, se révèle être une teinture
« grand teint » avec le rouge cochenille, tiré d’un insecte.
L’art de la tapisserie a toujours sa place à Aubusson et Felletin (ateliers de restauration et de création
contemporaine).
1 ISAAC MOILLON (1614-1673), PEINTRE ET CARTONNIER
Admis à l’Académie royale de peinture en 1663, Isaac Moillon compte parmi les grands peintres décorateurs du
XVIIe siècle.
Grand connaisseur de la mythologie antique, il a également à son actif quelque 77 sujets de tapisseries identifiés,
tous pour les ateliers d’Aubusson. Le style de ses cartons peints se distingue notamment par des compositions
simples, par les figures allongées des personnages aux bouches petites et charnues et par l’accumulation d’objets
d’orfèvrerie.
La tapisserie d'Aubusson compte six siècles d’histoire : depuis les « verdures » du xve siècle, puis la Manufacture Royale de 1665, un début de xxe siècle florissant, la crise de l'entre-deux guerres et sa renaissance grâce à la venue de Jean Lurçat, en 1939. L'UNESCO a inscrit en 2009 « La tapisserie d’Aubusson » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité1, après que ce savoir-faire a été inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.
tapisseries de Felletin : Felletin est une commune française située dans le département de la Creuse. Aucun texte antérieur au XVIème siècle ne parlant de tapisserie d’Aubusson et ceux du XVIIème faisant référence surtout à Felletin, nous pouvons conclure à l’antériorité sinon de l’installation du tissage du moins d’un développement commercial à Felletin.
Les premières mentions de la tapisserie de Felletin désignent, dans divers actes publics ou privés, d’une manière plus large des tapisseries d’Auvergne, de Felletin, de Marche…
Tapisserie de la Marche : Tapisseries fabriquées dans cette province française à partir du xve s., avec pour principaux centres Felletin et Aubusson. (Basse lisse.)
Les ateliers marchois trouvaient l'inspiration également dans la religion (la vie des saints, l'Ancien Testament) et la mythologie ou encore dans les sujets historiques.
Tapisserie de l'Atelier de la Marche - Feuilles de Choux XVIe siècle
Exceptionnelle tapisserie Marchoise dite" Feuilles de Choux tissée en laine et soie vers 1550..
Cette tapisserie a gardée ces coloris fraîches, avec ces dimensions d'origine.
Les tapisseries dites feuilles de choux, qui tirent leur nom de la présence exubérante de feuillages proches des feuilles des crucifères, figurent parmi les plus remarquables et mystérieuses des tapisseries. Le dynamisme visuel du dessin -procuré par la profusion de feuillages sauvages semblant sortir de l'obscurité- semble parfois à la limite de l'abstraction pour l'œil moderne.
tapisseries du Val-de-Loire,
Berceau historique de la France, le pays du Val de Loire regorge de nombreuses richesses : vins au bouquet fruité, littérature, châteaux et tapisseries. A partir de 6 itinéraires comptant chacun 3 ou 4 châteaux, " Les Routes de la Tapisserie... " sillonnent le Val de Loire et transportent le lecteur des scènes de chasse au sanglier à celles de la vie quotidienne au château, en passant par le siège de Troie, l'épopée de Don Quichotte ou les monstres flamboyants de l'Apocalypse. Délicatesse des teintes, intelligence du textile, qualité des fils, maîtrise de l'art du lissier, évocation des personnages mythologiques, et des grandes batailles de l'histoire,
tapisserie de Tours,
tapisserie de Paris (Saint Marcel et la Trinité),
tapisseries des Gobelins,
La manufacture des Gobelins est une manufacture de tapisserie dont l'entrée est située au 42, avenue des Gobelins à Paris dans le 13e arrondissement. Elle est créée en avril 1601 sous l'impulsion d'Henri IV, à l'instigation de son conseiller du commerce Barthélemy de Laffemas. Sa galerie, rénovée à partir de la fin des années 1970 afin de retrouver sa mission d'origine d'espace d'expositions, fête son 400e anniversaire lors de sa réouverture au public le 12 mai 2007.
Son nom officiel est « Manufacture nationale des Gobelins ». Elle dépend de l'administration générale du Mobilier national et des Manufactures nationales de tapis et tapisseries qui regroupe le Mobilier national, la Manufacture de tapisserie des Gobelins, la Manufacture de Beauvais (ateliers situés à Paris et à Beauvais), la Manufacture de la Savonnerie (ateliers situés à Paris et Lodève) ainsi que les Ateliers de dentelle d'Alençon et du Puy1.
Les manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie sont trois hauts lieux de la tapisserie et du tapis en France auxquels sont rattachés l’atelier de Lodève (tapis) et les ateliers du Puy (dentelle aux fuseaux) et d’Alençon (dentelle à l’aiguille). Les priorités en sont l'ameublement des bâtiments de l'État et la poursuite d'une tradition, avec la conservation des techniques anciennes et le maintien d’une qualité traditionnelle appliquée aux expressions artistiques contemporaines
tapisseries de Fontainebleau, François 1er fonde à Fontainebleau vers 1530, la première manufacture royale de tapisserie.
tapisseries de Maincy,
tapisseries de Beauvais,
tapisseries de Lilles,
tapisseries d’Arras, : Bien que les origines de la tapisserie arrageoise demeurent nimbées de mystère, deux documents conservés aux archives départementales attestent de l’existence d’un ou de plusieurs ateliers de haute-lice dès 1313. Le premier est une commande pour la fabrication de six tapisseries et le second, selon toute vraisemblance, la quittance de paiement relative à cette commande. Les deux sont respectivement conservés sous les cotes A 313/43 et A 313/42.
Origines oubliées des tapisseries de haute-lice
L’étymologie nous apprend que le terme haute-lice vient du latin licium, qui signifie fil.
Au XIXe siècle, les origines de la haute-lice ont fait l’objet de débats passionnés de la part d’historiens spécialisés. Pour certains, c’est à Paris qu’est né ce savoir-faire, pour d’autres à Arras. Dans ses travaux plus récents, Mgr Lestocquoy avance que son implantation en Artois serait due aux avisés bourgeois d’Arras qui souhaitaient diversifier leur activité et donner une dynamique nouvelle à l’économie de la ville.
tapisseries de Tournai,
La tapisserie de Tournai est le nom donné à la production des nombreux ateliers de tapisserie de haute-lisse actifs à Tournai du début du xive siècle jusqu'au début du xviiie siècle.
Pendant longtemps, les tapissiers d'Arras ou de Tournai ont été les plus productifs. Tournai a été une ville d’obédience politique française jusqu’au siège de Tournai en 1521 et son annexion par Charles Quint.
Les premières mentions de tapissiers à Tournai datent de 1295. En 1352, Jean Capars, un ouvrier de haute lisse originaire d'Arras, vient s’établir à Tournai. Un premier règlement portant sur l'organisation des tapissiers est établi à Tournai en 1398, un second, en 1408, concernant les « ouvriers à la marche » (tisserands de basse lisse), « ouvriers de hauteliche » et « draps nommés hauteliche »1. En 1423, les hautelissiers de Tournai se sont séparés de la guilde des merciers et ont créé leur propre corporation. Bien que Tournai appartienne au domaine royal et soit un enclave dans les possessions du duc de Bourgogne, le duc de Bourgogne Philippe le Bon a commandé aux ateliers de Tournai la tenture réputée être le chef-d'œuvre de cette époque, la fameuse tenture de l'Histoire de Gédéon ou de la Toison d'or, commandée en 1448 et terminée 1452, destinée à décorer les lieux de réunion du chapitre de l'ordre de la Toison d'or.
Les ateliers de tapisserie de Tournai ont réalisé d’importantes tentures historiées illustrant un même sujet d’inspiration biblique, historique, mythologique ou romanesque, reprenant les idéaux chevaleresques de la cour de Bourgogne. Philippe le Bon a commandé à Robert Dary et Jean de L’Ortye en 1448 la tenture de l'Histoire de Gédéon ou de la Toison d'or à livrer en quatre ans, et qui était, d'après Eugène Soil, « la pièce la plus fameuse sortie des ateliers tournaisiens ».
La ville est occupée par les Anglais en 1513 pendant une courte période et une épidémie de peste va entraîner la mort de la moitié de la population.
Vers 1530, Tournai qui avait ravi la première place à Arras dans la production des tapisseries depuis la prise d'Arras par Louis XI en 1477, voit de nouveaux concurrents se développer, Bruxelles, Lille, etc. La production de tapisseries va cesser à Tournai en 1720.
tapisseries d’Audenarde :
Grâce à ses tapisseries, la ville d’Audenarde était connue partout dans le monde. Au 16ième siècle, le siècle d’or, plus de la moitié de la population travaillait dans l’industrie textile. Surtout les verdures, des tapisseries caractérisées par la couleur verte et les paysages merveilleux, étaient populaires.
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Le MOU met l’accent sur une tapisserie datant du 16ième siècle que Alexandre Farnese a reçu. A l’aide de douze prismes tournants vous pouvez vous-même agrandir les détails. Peu à peu vous découvrez les secrets de l’œuvre. Probablement vous n’avez pas encore vu une tapisserie de cette façon. Celui qui est fasciné par ce spectacle, peut également visiter la grandiose halle aux draps au-dessus, pleine de tapisseries originelles, outre quelques verdures.
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A Audenarde, la tapisserie s’est développée depuis les dernières décennies du 14e siècle. Cette industrie a donné à Audenarde une dimension interrégionale et même internationale. La ville est devenue l’un des centres de tapisserie les plus importants en Flandre, outre Arras (F), Tournai, Bruxelles, Anvers, Gand et Bruges. Les tapisseries d’Audenarde connaissaient un grand débouché: elles étaient exportées partout en Europe Occidentale.
La première mention dans les archives de la tapisserie à Audenarde remonte à 1368. Cependant, le métier n’a connu son vrai essor qu’à partir du 15e siècle: une charte de fondation de la guilde de Sainte Barbara (1441) fait mention de l’association des tapissiers. Au 16e siècle, la production de tapisseries à Audenarde atteignit son apogée. Les œuvres de cette période, produites en grandes quantités, étaient de très haute qualité et présentaient une très grande variété. Aussi la ville passa- t-elle assez vite à la promulgation de l’ordonnance générale de Charles Quint au sujet de la tapisserie (datant du 16 mai 1544), dans laquelle était accordée, entre autres, une place centrale à la gestion de la qualité.
Dès lors, il était obligatoire de tisser une marque de ville et une marque déposée de tisserand dans la bordure des tapisseries, pour que l’origine en soit incontestable Les plus vieilles tapisseries conservées jusqu’à présent datent de la première moitié du 16e siècle.
En conséquence des troubles religieux du début du 17e siècle, un grand nombre de tisserands audenardais quittèrent la ville pour s’installer à l’étranger. Même après la restauration du régime espagnol, la tapisserie audenardaise n’a plus su retrouver son élan d’antan. Pourtant, des documents montrent qu’on y produisait toujours une quantité considérable de tapisseries.
A Audenarde, on a tissé des tapisseries jusqu’à la fin du 18e siècle, quoique le nombre de commerçants décrût continuellement, et que la ville subît la concurrence de la France, due aux évolutions du goût et de la mode.
tapisseries d’Enghien, En 1964 la commune d’Enghien put acquérir chez un antiquaire londonien cinq belles tapisseries anciennes, représentant des « Verdures avec Jeux d’Enfants ». Ces cinq pièces, formant une tenture ont indubitablement été tissées à Enghien. Deux d’entre elles portent en effet la marque de la ville, flanqué des lettres E et N, abréviation d’Enghien ou Edingen en néerlandais.
Après son acquisition, la tenture fut présentée deux fois au public lors d’exposition temporaires tenues à Enghien même, en 1964 et 1980. Depuis 1982, elle est accrochée définitivement aux cimaises du nouveau Musée communal, hébergé dans la belle Maison Jonathas.
Ces tapisseries sont tissées en laine et en soie. Leur tissage est fin et régulier. Les couleurs se situent surtout dans les gammes de vert, de jaune et de brun, avec quelques accents de bleu et de rouge dans les fleurs.
Tenant compte de l’usure et de la détérioration propre à de tels tissus, vieux de plus de quatre siècles, on peut affirmer que cette tenture est assez bien conservée. Des restaurations se remarquent surtout dans les laines brunes, mangées par leur teintures.
Par leur hauteur presque égale et par leurs bordures identiques, les cinq tissus forment une tenture ou « chambre » de tapisseries.
Elles furent conçues et exécutées en même temps, probablement dans le même atelier. Toutes ont une bordure florale composée de touffes de fleurs et de fruits, cantonnées par une étroite frise d’entrelacs de rubans.
Chaque tapisserie développe dans son champ central une variation d’un thème commun, éminemment décoratif. Dans une végétation luxuriante de feuilles, de fleurs et de fruits se dressent des motifs de ferronnerie dans lesquels s’ébattent des enfants.
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Les tapisseries renaissance, En France, vers 1530, François 1er fonde à Fontainebleau la première manufacture royale de tapisserie. En 1601, une manufacture de tapisserie est créée dans l'enclos des Gobelins par Henri IV.
L'arrivée de la Renaissance va introduire le style italien dans les tapisseries européennes en particulier grâce à des artistes tels que Raphaël (1483-1520) qui introduit l’art de la composition, l’ordre, la clarté, la perspective, le décor, les riches bordures et arabesques qui donneront le «haut en couleur» propre à la Renaissance, Giulio Romano (1499-1546) disciple de Raphaël et Perino del Vaga (1501-1547). La tenture « des Actes des apôtres » de Raphaël sera dans l'art de la tapisserie l'Annonce de la Renaissance.
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Et de tapis de collection :
Types de tapis
Les vendeurs de tapis ont développé une classification des tapis persans basée sur le dessin, le type de fabrication et la technique de tissage. Les catégories ont été nommées d'après les villes et les régions associées à chaque type de motifs. La liste qui suit présente les principaux types de tapis persans.
Abadeh :
Le tapis d'Abadeh est un type de tapis persan. L'artisanat de ce type de tapis ne remonte qu'à quelques dizaines d'années. Les motifs ne sont donc pas des motifs transmis de génération en génération mais plutôt empruntés à d'autres régions d'Iran.
Ardabil : Le tapis d'Ardabil est un type de tapis persan.
Description
Décor géométrique, d'inspiration caucasienne. Le décor de la bordure est très élaboré. La laine du velours de l'ardabil est assez terne et les fils plutôt grossiers. Le champ est généralement ivoire et les motifs présentent des teintes très vives avec un large emploi du rouge et du vert pois.
Le plus célèbre des tapis dit d' Arbabil est une merveille du xvie siècle considéré comme l'un des plus beaux tapis au monde. Sous la protection des souverains, l'art du tapis persan s'est développé en Iran et en Inde, aussi bien sur le plan technique qu'artistique, dans ce qu'on appelle les manufactures de cour. C'est de cette époque que date le splendide tapis persan qui est le plus connu au monde : le tapis Persan d'Ardabil, qui se trouve au Victoria and Albert Museum de Londres. Mesurant 534 × 1 152 cm[réf. souhaitée], il a probablement été fabriqué par Maqsud (Maksoud), dans la ville de Keshan en Perse. Ce tapis persan est daté de l'an 946 selon le calendrier musulman, ce qui correspond à l'an 1539, et il aura fallu trois années à cinq tisserands pour réaliser ce tapis persan qui avait été commandé par le Shah Tahmasp pour la mosquée de Sheikh Safi. Il y avait à l'origine deux tapis, mais l'un a été découpé pour réparer l'autre. Celui qui est le mieux conservé se trouve désormais au Victoria and Albert Museum de Londres. Les restes de l'autre sont aux États-Unis, au Los Angeles County Museum. Le tapis persan d'Ardabil a été confectionné en utilisant le nœud persan, son velours est en laine, la chaîne et la trame sont en soie. Sa densité est de 518 000 nœuds par mètre carré. Le tapis a été vendu au xixe siècle pour financer les réparations de la grande mosquée d'Ardabil dans le nord de la Perse.
Bakhtiar : Le tapis bakhtiari est un tapis persan. Son nom est tiré de la tribu bakhtiari qui habite les régions montagneuses des Zagros dans le sud-ouest de l'Iran (Perse). 1 600 000 personnes appartenant aux tribus bakhtiari vivent actuellement en Iran. Il y a plus de 50 dessins et qualités différentes de ces tapis rustiques et nomades produits dans cette région.
Les dessins en panneaux représentant des jardins sont les plus recherchés, suivi des modèles ayant un médaillon central et des dessins représentant des arbres de vie.
Normalement, tous les tapis sont vendus en tant que bakhtiaris, mais dans certains cas d'identification individuelle, ils portent le nom des villages où ils sont produits comme Feridan, Farah Dumbah, Boldaji, Saman, Bain, Luri, Owlad... Occasionnellement, les tapis dont le nouage est le plus dense peuvent être appelés « Bibibaffs ».
Beluch : Le tapis baloutche est surtout un tapis de prière. L'aspect général de la niche est la seule caractéristique commune de ces tapis, les décors utilisés sont extrêmement variés. Le motif le plus répandu figure une coupole de mosquée de chaque côté de la niche. D'autres exemplaires représentent un arbre de vie; et d'autres ont un décor très schématique, avec des losanges colorés.
Dans les baloutches qui ne sont pas des tapis de prière, on trouve aussi une grande variété de décors, et des motifs empruntés d'autres provenances, comme le gül ou le minah-khani.
Les couleurs les plus employées sont le rouge et le bleu pour le champ et les motifs, ainsi que le beige (couleur du poil de chameau). Le blanc peut aussi être très employé, au point de parfois casser l'harmonie générale du tapis. Pour les couleurs de la bordure et des motifs, le jaune et l'orange reviennent souvent.
Le bidjar a souvent un décor de fleurs, de dessin très schématique indiquant une inspiration primitive. Le décor est généralement constitué d'un médaillon central sur un fond décoré de fleurs ou d'un motif hérati très dense. D'autres exemplaires se composent d'un médaillon central sur fond uni avec quatre écoinçons à décor floral. La bordure est classique, une bande centrale encadrée de deux bandes secondaires, le motif hérati de bordure est fréquemment utilisé, ainsi que des fleurs stylisées.
La beauté des couleurs est une des caractéristiques de ces tapis, des tons foncés pour les champs (bleu nuit, rouge amarante, vert bouteille) et des couleurs vives pour les motifs (turquoise ou autres). Ce tapis est assez rare car les exemplaires datant d'avant les années 1960 sont peu nombreux.
Farahan : Les décors du tapis de Feraghan sont très influencés par le motif hérati. Les médaillons sont toujours décorés de ce motif. Ils se détachent bien du fond (blanc ou bleu foncé sur un champ bleu foncé ou rouge amarante).
La bordure est très importante ; elle se compose d'une série de bandes étroites au décor serré. Les bandes extérieures ont des motifs géométriques, et les bandes intérieures des fleurs stylisées, ou des boteh. Quelques exemplaires, très rares, ont un champ et des bordures exclusivement décorées du motif zil-i sultan. Les couleurs des bordures sont fréquemment claires et vives : jaune, vert clair, bleu et blanc. Ces tapis sont très sobres et étaient appréciés dans les maisons anglaises de l'époque victorienne
Gabbeh : Le gabbeh est un type traditionnel de tapis persan. En persan, le mot signifie « brut », « naturel », « non coupé ».
Le gabbeh est un tapis de petite taille noué à la main quasiment exclusivement par des femmes de tribus nomades originaires d'Iran (Baloutches, Lors, etc.), du Turkestan et d'Afghanistan.
Ce type de tapis a un velours beaucoup plus épais que les autres tapis persans, parfois jusqu'à 3 cm. La décoration est très basique et se limite à quelques motifs simples, des animaux fortement stylisés. Ces tapis ont généralement des couleurs vives comme le jaune et le rouge. Sa facilité de production (dessin moins précis, nombre de nœuds au dm2 assez faible) donne au gabbeh son bas prix en comparaison des autres tapis persans.
Hamedan : Une des caractéristiques des tapis de Hamedan est que presque tous s'achèvent par une frange d'un côté alors que l'extrémité opposée n'a qu'une frange étroite.
Le champ est habituellement décoré du motif hérati se détachant sur fond rouge. Il y a souvent au centre un médaillon soit à décor floral soit géométrique sur fond couleur ivoire. Les quatre écoinçons reprennent le décor du médaillon. La bordure est classique, à trois bandes : les bandes secondaires sont décorées de rosaces et d'arabesques, la bande centrale reprend les motifs du champ.
Heriz : Les artisans tissant les tapis de Tabriz et d'Heriz utilisent les mêmes cartons mais avec une interprétation différente : ceux de Heriz, ignorant l'art de nouer des lignes courbes, modifient l'aspect des arabesques dessinées sur les cartons en les tissant avec des lignes perpendiculaires, horizontales et obliques. À partir du même dessin peuvent donc naître deux tapis différents : un Tabriz et un Heriz.
Ispahan : Ce sont des tapis à fleurs, généralement ornés d'un médaillon au centre. Parfois les quatre écoinçons (coins) reprennent les motifs du médaillon central. On trouve aussi des tapis à sujets, agrémentés de scènes d'animaux dans un décor de fleurs. Un autre décor typique est celui du « vase de fleurs ». À l'une des extrémités du champ se trouve un vase dont débordent de longues branches fleuries remplissant tout le champ (qui a souvent la forme d'une niche). La bordure est composée d'une large bande centrale entourée de deux bandes étroites ornées de rosaces et de festons, elles-mêmes flanquées de deux bandes très étroites.
Les couleurs sont très variées, avec des alternances de couleurs sombres et claires.
Le « kheft » est un signe de qualité des tapis d'Esfahan noués main. On le trouve sur l'envers du tapis près des franges. Le kheft est constitué d'un certain nombre de fils de chaîne de différentes couleurs régulièrement espacés. Leur nombre varie entre 7 et 16. Plus le nombre est élevé, plus le tapis est fin et la densité du nouage élevée.
Joshaghan : Le décor consiste en une série de dessins d'égale grandeur figurant des fleurs, des feuilles et des branchages fleuris, tous stylisés. L'ensemble de chaque dessin forme un losange, et tous sont alignés pour former le décor du champ. Les tapis de Joshagan présentent parfois un médaillon losangé au centre, bordé d'une grecque de couleur blanche.
La bordure est composée de plusieurs bandes étroites encadrant une large bande centrale décorée de fleurs et feuilles.
Le dessin des Joshagan est parfois emprunté par les artisans de Kashan.
Kashan : Le tapis de Kachan est un type de tapis persan.
L'artisanat s'est interrompu à Kashan entre l'invasion des afghans (1722) et la fin du xixe siècle. La relance de la production de tapis a été faite avec des tapis à une laine de qualité supérieure. Les premiers exemplaires de cette reprise sont appelés Kashan Motashemi, vraisemblablement d'après le nom d'un artisan.
Description
Les tapis de Kashan sont parmi les meilleurs d'Iran grâce à la qualité de leur laine, à leur nouage extrêmement serré et à la beauté des coloris et des dessins.
Le fond est presque toujours orné d'un médaillon central qui se termine en haut et en bas par deux couronnes fleuries. Sur le reste du fond s'entrelacent fleurs et rinceaux. La bordure est le plus souvent ornée du motif hérati pour la bande centrale et de rosaces pour les bandes secondaires.
Certains exemplaires sont à sujets et noués de soie.
Le fond des Kashans est souvent de couleur rouge brique ou bleu foncé. Un tapis à fond bleu a souvent un médaillon et des bordures rouges et vice-versa.
Le panj rang ("cinq couleurs") est noué uniquement avec des laines de cinq couleurs. Le fond est généralement ivoire et les motifs dans diverses tons de beige, gris et bleu azur.
Kerman :Le tapis kerman est un type de tapis persan.
La réputation des tapis de Kerman est due, en partie, à l'excellence des dessinateurs de cartons (ostad), très habiles, qui ont su garder le sens de la tradition. Les motifs révèlent parfois une influence occidentale. En effet, au début du xxe siècle, de riches importateurs de tapis financèrent des ateliers dans lesquels les maîtres adaptèrent par la suite leurs cartons aux goûts des Occidentaux.
On distingue quatre qualités de tapis de Kerman: 70, 80, 90, 100. Ces chiffres correspondent au nombre de fils dans un ghireh (= 7 cm). Les tapis de qualité 70 contiennent donc 2 500 nœuds/dm2.
Description
Le Kerman est toujours à fleurs et la plupart du temps possède un médaillon qui se détache sur fond uni. Les motifs du médaillon sont repris dans la bordure et les quatre écoinçons (coins). Parfois le décor du champ révèle l'influence des miniaturistes dans des tapis à décor végétal et animalier, plus rarement des scènes de chasse. Le boteh (motif en forme d'amande) est souvent employé. La bordure, classique, est composée d'une bande centrale et de deux bandes secondaires.
Kilim (aussi appelé Gelim ou Kelim) Le kilim, également orthographié klim ou kélim, est un tapis tissé au lieu d'être noué. Son nom provient du persan guilim ou gelim.
Les kilims se trouvent principalement au Proche-Orient, notamment en Iran (particulièrement dans certaines provinces : Kurdistan, Kerman, Lorestan, Fars, Sistan-et-Baloutchistan et Golestan), en Turquie, dans le Caucase ainsi qu'en Asie centrale et a vu le jour il y a près de 10 000 ans comme l'attestent de nombreux vestiges. La chaîne du kilim est souvent en coton, laine, soie ou poils de chèvre alors que la trame est en laine, soie ou poils de chèvre.
Ils représentent à la fois la mémoire et l'identité des peuples sédentaires, nomades et semi-nomades qui les tissent. Chaque tribu et chaque village possède son propre style : couleurs chatoyantes ou sobres, décors complexes ou épurés suivant les régions. Leurs motifs constituent une forme d'écriture symbolique héritée des anciennes croyances chamanistes.
Les motifs du tapis sont géométriques, les tons sont ethniques et la texture est fine. Leur rendu est plus souple et plus léger.
À l'origine, le kilim servait de couverture et à protéger le sol des mosquées et des yourtes. De nos jours, on peut l'utiliser par terre, sur les murs, en jeté de canapé, en tête de lit ou en rideaux.
Lorestan : Comme tous les tapis nomades, les tapis du Lorestan ont des décors géométriques assez simples. Le plus courant est celui de trois losanges se succédant au centre sur toute la longueur du champ intérieur. Le reste du champ est garni de branches fleuries stylisées alternant avec de grandes rosaces. Le décor est souvent complété par quatre écoincons (coins) triangulaires. Parfois, un grand arbre de vie recouvre tout le fond du tapis, flanqué de deux arbres plus petits, symboles de la continuité de la vie. Les bordures des tapis sont très simples, à trois bandes, une centrale et deux latérales, reprenant les motifs du champ.
Les couleurs sont assez vives : rouge et bleu pour le champ, jaune, blanc et bleu ciel pour les motifs
Mashhad : Les deux groupes de tapis portent le motif floral dit islim, signifiant « serpent ». Sur tout le champ apparaissent des fines volutes ondulées, d'où le nom de serpent. Le médaillon central est généralement rond.
Les couleurs sont vives, avec une dominante de rouge. La bordure est formée de deux ou trois bandes latérales, assez étroites, décorées de fleurs et d'une large bande centrale agrémentée du motif islim ou de fleurs enfermées dans des rectangles et des losanges
Meshkin : Le tapis de Meshkin est un type de tapis persan. Il est noué dans la ville du même nom, à la frontière du Caucase, ce qui se remarque dans les motifs de ses décors, d'inspiration purement caucasienne.
Le décor est d'inspiration caucasienne, c’est-à-dire géométrique. Le motif le plus répandu est constitué de rangées de losanges sur fond uni
Une des particularités de ses tapis est que la bordure la plus à l'extérieur est d'une teinte unie semblable à celle du fond du tapis.
Nain : Le tapis de Na'in doit son existence au déclin du tissage. L'importation des tissus occidentaux ayant contrarié la vente des étoffes, les tisseurs de Na'in, réputés pour la qualité des filés de leurs tissus, se mirent à fabriquer des tapis qui devinrent excellents en quelques années.
Le décor du Na'in ressemble beaucoup à celui du tapis d'Esfahan. Le champ y est aussi décoré d'entrelacs serrés de branches fleuries, mais le médaillon central est plus rare. De nombreux tapis présentent des motifs végétaux et animaliers. La bordure est composée d'une bande centrale et de deux bandes secondaires, qui peuvent aussi être encadrées de deux bandes étroites.
Les couleurs sont caractéristiques : beige, ivoire et blanc, utilisé sur un fond soit vert clair, soit bleu.
Les tapis Na'ïn sont souvent accompagnés d'une dénomination complémentaire, comme Habibian.
Sarab : Le tapis de Sarab est un type de tapis persan. Il est noué dans la ville du même nom, à une cinquantaine de kilomètres d'Ardabil.
Le décor est d'inspiration caucasienne, c’est-à-dire géométrique. Le motif le plus répandu est constitué de rangées de losanges sur fond uni, généralement couleur « poil de chameau ».
Une des particularités de ses tapis est que la bordure la plus à l'extérieur est d'une teinte unie semblable à celle du fond du tapis.
Ce type de tapis est très semblable à ceux de Meshkin.
Saraband : Le tapis de Saraband est l'appellation commerciale des tapis tissés dans la région montagneuse de Sar-e Band située au sud du Shahrestān d'Arāk et à l'est de Borujerd. Située dans cette région, la localité de Mālemir est à l'origine d'une dénomination commerciale voisine.
Le principal motif utilisé est le boteh miri, avec parfois un médaillon central losangé, décoré du boteh, et quatre écoinçons qui reprennent les motifs de la bordure, qui est composée de bandes étroites aux teintes différentes et alternées, décorées du boteh ou de motifs géométriques.
Les couleurs du fond sont variées : bleu, rouge rose et ivoire.
Sarouk : Le tapis de Sarouk est l'appellation commerciale des tapis persans tissés à Sāruq dans la région d'Arāk en Iran central. Les tapis sont divisés en deux groupes d'après leur décor : les décors traditionnels et ceux destinés à l'exportation.
Les pièces traditionnelles ont un médaillon central et les cartons utilisés sont semblables aux Kashans, bien que plus linéaire[réf. nécessaire]. On retrouve aussi souvent le motif boteh, plutôt de petite taille.
La bordure principale est de grande taille, ornée du motif hérati de bordure, et flanquée de deux bandes secondaires ornées de rosaces et de méandres.
Les exemplaires destinés à l'exportation sont de production plus récente et ont un décor d'inspiration très occidentale : médaillon à fleurs central sur fond uni, ras, accordés aux teintes des motifs. Les décors sont proches des Kermans et destinés plutôt au marché américain.
Senneh : Le tapis de Senneh est un type de tapis persan.
Il semble que le tapis de Senneh, d'une incroyable finesse, soit apparu à l'époque de Nader Shah, après que les notables nouvellement installés eurent fait produire des tapis plus fins dans les ateliers de la ville de Sanandaj, autrefois appelée Senneh.
Les tapis Senneh sont noués main dans la province du Kurdistan, à l’ouest de l’Iran, dans les environs de la ville de Sanandaj, autrefois appelée Senneh.
Dans le domaine du tapis on continue d’utiliser son ancien nom Senneh.
Le décor est composé la plupart du temps d ’un médaillon central en forme d’hexagone, et du motif « Herati » , dessin traditionnel de la ville de Herat en Afghanistan, représentant des feuilles et des fleurs.
Le nœud turc, technique de nouage typique des régions caucasiennes et turques, confère au tapis Senneh une grande solidité et des motifs d’une grande précision.
Les motifs les plus courants sont l'hérati et le boteh qui peuvent tapisser tout le fond. On trouve aussi le décor à médaillon central (médaillon clair sur fond bleu foncé) et le motif dit gol-e mirza ali, « fleur de mirza ali ».
La bordure est classique (une bande centrale, deux bandes secondaires) et décorée de motifs hérati, très linéaires. On trouve aussi des boteh de bordure et des fleurs enfermées dans des compartiments.
Le tapis de Senneh est fabriqué soit dans des couleurs sombres comme les bleu foncé ou rouge bordeaux soit dans des tons clairs et brillants, tels que l'ivoire et le jaune ; les couleurs étant toujours harmonieusement accordées.
Shiraz : Le tapis du Fars est un type de tapis persan tissé par les tribus nomades du Fars. « Les savoir-faire traditionnels du tissage des tapis du Fars » ont été inscrits en 2010 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l'UNESCO1.
Les décors sont véritablement des décors exécutés par les nomades ; le dessin est simple et géométrique, réalisé selon un tracé linéaire et dans des couleurs très vives. Le motif principal est le losange, qu'on trouve seul ou reproduit trois fois ou plus dans le sens de la longueur.
La bordure est à bandes multiples, étroites, encadrant une bande plus large ornée de motifs évoquant la feuille de palmier et le pin.
Qom : Le Tapis de Qom est un type de tapis produit en Iran dans la région de Qom. Les premiers métiers apparaissent en 1930, à l'initiative de marchands de Kashan. Malgré leur fabrication récente, ils se sont imposés par la perfection de leur technique et la variété de leurs dessins.
Les motifs classiques sont les boteh et zil-e sultan. On retrouve aussi les fleurs sur fonds uni caractéristiques des tapis d'Esfahan et le médaillon central des tapis de Kashan. Le tapis de Qom a un aspect très coloré, le blanc et l'ivoire du fond faisant ressortir les motifs multicolores.
Tabriz : Un tapis de Tabriz est un type de tapis persan.
Tabriz, au nord-ouest de l'Iran était un centre de production historique de tapis et est une région bien connue pour ses tapis de cour comme le tapis d'Ardabil. Après le milieu du xixe siècle, Tabriz a relancé sa production de tapis et est devenu un centre de production pour l'exportation vers l'Europe et ailleurs.
Le tapis de Tabriz a une importance particulière. C'est dans les ateliers de la ville qu'ont été fabriqués les premiers tapis destinés à l'exportation. Après avoir expédié des tapis anciens à l'étranger, les marchands ont commencé à les produire eux-mêmes dans des ateliers, d'après les mesures et couleurs commandées par les marchands européens. C'est peut être une des raisons pour lesquelles ce tapis ne se distinguent pas par une couleur particulière.
Téhéran : Le tapis de Téhéran est un type de tapis persan. Le coût de la main d'œuvre étant devenu trop élevé dans la capitale de l'Iran, la fabrication de ce type de tapis s'est arrêté dans les années 1970. Le tapis de Téhéran présente le même type de motifs que les tapis de Veramin, avec une prédilection pour les décors de fleurs et d'animaux. La précision du travail est toujours très grande et les couleurs sobres.
On retrouve aussi souvent le vase à fleurs du tapis d'Esfahan, sur un champ orienté et en forme de niche.
Veramin : Le tapis de Veramin est un type de tapis persan. Il est noué dans la ville du même nom, à une centaine de kilomètres au sud de Téhéran.
Trois types de décors sont utilisés pour le champ du tapis de Veramin : le zil-i sultan, le minah-khani et enfin le décor de fleurs et d'animaux. Ce décor floral et animalier consiste en un champ recouvert de branchages et d'arbustes entre lesquels sont répartis, sans ordre, divers animaux, principalement des cerfs et des lions, inspirés par les miniaturistes persans du xvie siècle.
Les couleurs sont très nombreuses, à cause de la diversité des motifs utilisés.
La bordure est plutôt réduite par rapport au champ ; la bande principale est encadrée de deux bandes secondaires, elles-mêmes entourées de deux bandes étroites. Ces bandes sont très importantes pour distinguer un tapis de Veramin et de Téhéran des autres tapis ayant des décors similaires. Ces petites bandes sont décorées d'une succession de denticules formés de triangles et de losanges réunis par le sommet.
Yazd : Le tapis de Yazd est un type de tapis persan. L'artisanat de ce type de tapis n'a commencé qu'il y a quelques années ; après la diminution de la production des étoffes à Yazd, qui était une ville traditionnellement réputée pour la qualité de ses tissus, réalisés par de tout aussi réputés artisans d'origine zoroastrienne.
Les motifs sont repris des tapis de Kerman, principalement un décor de médaillon central sur fond uni. La technique de travail est aussi la même que celle du Kerman, mais la densité des nœuds est généralement inférieure.